Au fond de nous, le vieux rêve d’Icare et peut-être quelques restes de nostalgie d’une période où l’on nous portait et pendant laquelle le monde était en dessous de nous, que nous étions petits et grands, fragiles et tout puissants. 
Parce que dans ces paradoxes, réside peut-être ce qui fait l’ambivalence humaine : libre mais pas trop, unique mais pas seul… et aussi : « puis-je apprendre, avancer, grandir sans perdre, sans renoncer ? »
Parce que dans la chanson, « mon petit oiseau a pris sa volée », l’oiseau s’est envolé, s’est cassé une aile, s’est soigné et maintenant… il veut se marier. 
Le pourrait-il s’il n’avait poussé au bout son désir de liberté ?
A La Volette est un spectacle sur la pesanteur et le désir d'y échapper, de s'envoler, d'être unique, d'aller « plus haut ».

Brindille est une petite fille toute légère. Si légère qu’elle peut s’envoler dès que le vent souffle un peu trop fort ; une plume, une brindille (comme dit son papa).
Et voilà qu’un matin, elle se sent tirée, happée, elle sent comme une poussée dans son dos… elle s’envole. Elle monte, monte ! De là-haut tout est différent, mieux que dans les bras des grands ! Brindille légère, vole au gré du vent.

Le spectacle est interprété par une marionnette et par deux comédiennes chanteuses et manipulatrices d’objets et de sons.
Le décor est un espace transparent et léger, une tente de soie blanche et flottante, maintenue en état d’apesanteur par des ballons gonflé à l’hélium. A l’intérieur des surprises, des fragments de ciel et de nuages, des sons qui résonnent, des étoiles des trous pour disparaître... tout un monde.